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Et le silence fut ! (presque)

Rubrique : Technique
Auteur : JLC
Niveau : Débutant

Une cuve technique comporte de nombreux avantages même dans le cas du volume réduit d’un micro-nanorécif. Il y a cependant un point négatif : Le bruit, principalement occasionné par la circulation d’eau entre les deux bacs. Confronté encore récemment au problème, j’ai tenté de mettre une sourdine à la cataracte. Rien de bien nouveau, je partage cependant mon expérience qui peut être utile au novice es-tuyauterie.

Je ne reviens pas sur le schéma classique de l’interconnexion par trop plein entre les deux cuves. Ce schéma à fait ses preuves tant au niveau efficacité que du point de vue de la sécurité. La circulation comporte deux blocs de tuyauterie distincts : la descente et… la remontée.

Une descente en douceur

La descente ‘passive’ de l’aquarium vers la cuve technique est traditionnelle : Une prise d’eau de surface via une surverse, un écoulement noyé type ‘Durso’, une vanne de réglage sur le tube de descente qui abouti à la chambre ‘de décantation’. Voyons les points de détails qui peuvent faire une sensible différence dans le résultat acoustique.

La surverse est une boite qui capte l’eau de surface de l’aquarium et limite la descente vers le bac technique à la couche d’eau superficielle sur un à deux centimètres. Ce volume réduit évite le débordement de la cuve technique lorsque la pompe de circulation (remontée) est arrêtée. Le niveau bas de l’aspiration de la surverse est ainsi situé à quelques centimètres sous l’arête supérieure de l’aquarium. Pour des considérations esthétiques il est intéressant d’utiliser au maximum la hauteur d’eau. Mais la prudence conseille de conserver environ cinq centimètres entre le niveau d’eau normal et le haut de l’aquarium (mouvements de surface, refoulement du bac technique en cas de descente bloquée, fuite des animaux hors de l’aquarium, etc.). Pour éviter l’aspiration des animaux ou d’éléments risquant d’obstruer la descente, un peigne sert de filtre à grosses mailles. Il est important de calibrer correctement le peigne pour qu’il remplisse bien sa fonction : retenir les corps qui ne doivent pas descendre dans la cuve technique mais sans limiter le débit exploitable par le circuit de descente. La surface de passage du peigne est calculée sur la base d’une lame d’eau d’un centimètre. Cette surface doit être au minimum deux fois celle du tube de descente. Par exemple, pour une descente en PVC de 32mm la section de descente est de 5 cm². Si le un peigne comporte des encoches de 5mm il faut en faire environ 20. En faire moins, ou de plus fines, peut brider la descente et provoquer un écoulement turbulent. Un grillage en matière plastique peut remplacer le peigne avec un passage d’eau pratiquement libre. Mon premier conseil est de surdimensionner la capacité de passage du peigne pour éliminer cette source de problème.

Je ne décris pas en détail l’aspiration ‘Durso’ dont le schéma est illustré sur internet (CF Biographie à la fin de l’article). Ce principe astucieux est efficace. Il consiste à réaliser une aspiration noyée en ne laissant qu’une ouverture minimale pour la prise d’air. Un ‘Durso’ réduit déjà considérablement le bruit de succion et les hoquets chroniques d’un tube de descente basique.

Voici le schéma de ma prise d’eau de surface réalisée en tubes PVC 32mm :

Ce schéma est certainement perfectible. Il est ainsi possible d’ajouter un réglage de l’entrée d’air par une pince de Mohr sur le tube en silicone ou même d’ajouter sur ce tube un filtre à air qui fait aussi office de silencieux.

Le schéma permet de comprendre que pour ajuster correctement le débit et pour noyer le siphon il est indispensable de brider la descente, soit par réduction du tube, soit par une vanne de réglage. Cette dernière a aussi l’avantage de permettre d’isoler totalement les cuves lors des opérations de maintenance. La vanne pour tube PVC est de type à sphère et n’est pas très précise. Le réglage n’est pas simple à trouver mais la persévérance paye et il est excessivement intéressant de passer de l’écoulement turbulent à un écoulement laminaire quasiment sans aspiration d’air. Le réglage se fait en patientant quelques minutes entre chaque modification car les équilibres sont assez longs à s’établir. Lorsque la disposition des cuves le permet l’écoulement est rendu plus ‘calme’ en utilisant un tube de descente incliné à 45° et non pas directement vertical.

Deux c’est mieux !
Doubler les descentes facilite beaucoup l’ajustage et sécurise la circulation en cas d’obstruction d’un des tubes. Si l’on est perfectionniste, trois sont idéal : Deux descentes fonctionnelles et une pour la sécurité. Avec une pompe de circulation type Eheim 1260/1262 ou encore une Tunze 1073 je conseille deux descentes fonctionnelles en tubes de diamètre 32 mm avec bridage.

Les descentes débouchent dans le compartiment de filtration mécanique de la cuve technique. Un coussin de perlon, un sac Micron bag ou une arrivée légèrement sous la surface de l’eau évite le bruit de cascade. Il faut malgré tout penser aux projections d’eau et réaliser un confinement protecteur à cet endroit de la cuve technique. Tous les tubes, coudes et vannes sont raccordés par un enfichage en force avec du ruban téflon pour garantir l’étanchéité et un démontage toujours possible (bien utile lors de la mise au point).

Une remontée d’eau sûre
Une fois le problème de la descente réglé il faut s’atteler à celui de la remontée.
Il faut priviligier la sureté de fonctionnement car la remontée est un élément actif du système d’épuration. En cas de panne de la pompe de circulation la stabilité biologique de l’aquarium est fortement compromise et si la panne perdure au-delà de quelques heures cela conduit généralement à la perte des organismes vivants. Le plus simple pour augmenter la fiabilité consiste à utiliser deux pompes de remontée. En cas de défaillance d’une pompe l’autre prends le relais, soit automatiquement, soit en faisant fonctionner les deux pompes simultanément. Si les pompes sont utilisées en alternance il faut que leur débit soit identique pour fonctionner avec le même réglage de descente et d’osmolation. Pour ma part j’utilise en alternance une pompe Eheim 1260 et une Tunze 1073. Dans mon installation ces deux pompes ont quasiment les mêmes débits et le réglage individuel est inutile.

Utiliser un bridage ou des vannes de réglages permet de parfaitement équilibrer les débits des pompes et d’ajuster avec précision la capacité du circuit de refoulement à celui de descente et d’atteindre le silence parfait. Des vannes permettent aussi d’isoler les circuits et facilitent le démontage des tuyaux (leur raccord plat est un petit ‘plus’ bien pratique). Si une pompe unique est utilisée il faut que sa réputation de fiabilité soit excellente. Pas de fausse économie sur ce poste !
Les pompes sont pilotées par des capteurs de niveaux haut et bas et un automatisme à relais ou microprocesseur (automate programmable). Ces éléments sont essentiels pour la commutation en cas de défaillance et aussi pour éviter à ce que les pompes tournent à sec et soient irrémédiablement dégradées.
Un autre capteur de niveau sert au pilotage de l’osmolation car ce système ne fonctionne correctement que si un niveau d’eau constant est maintenu dans l’aquarium. Pour ces raisons je considère que le nombre minimal de capteurs est de trois, cela donne un bon confort d’utilisation et une assez bonne tolérance aux défaillances et à leur détection. Voici le tableau de décision (diagramme d'états) en fonction de la position des trois capteurs de niveau, de la hauteur d'eau la plus haute à celle la plus basse.

ETAT CAPTEUR NIVEAU HAUT CAPTEUR MEDIUM OSMOLATION CAPTEUR NIVEAU BAS POMPE 1 POMPE 2 OSMOLATION DEFAUT
INIT ON ONON PROG PROG OFF OK
1 ON ON ON ON ON OFF POMPE
2 ON ON OFF ONON OFF CAPTEUR
3 ONOFF ON PROG PROG OFF CAPTEUR
4 ON OFF OFF OFF OFF ON CAPTEUR
5 OFF ON ONPROG PROG OFF OK
6 OFF ON OFF PROG PROG OFF
CAPTEUR
7 OFF OFF ONPROG PROG ON OK
8OFF OFF OFF OFF OFF ONOSMOLATION

En utilisation normale seuls les états 5 et 7 sont fonctionnels. Les pompes 1 & 2 fonctionnent à l’alternat (dans mon installation la période est de 12H) , dans le tableau ce sont les états repérés PROG.
L'état ON signifie commandé pour les deux pompes de remontée et demande de remplissage pour la colonne osmolation.
L'état OFF signifie arrêté pour les pompes et arrêt de remplissage pour l'osmolation.

L’état INIT correspond à l’état initial lors du démarrage du système. Ce cas est traité à part car le niveau haut dans le bac technique est normal et la détection de l’état 1 (même état capteurs de niveau mais en cours de fonctionnement et détection d'un défaut de pompe). L'état 1 est temporisé de quelques minutes après la mise en marche ou une remise en service après un arrêt du système pour laisser le temps aux niveaux de s'équilibrer. L'état 1 qui perdure après la mise en marche programmé ou pendant le fonctionnement signale le défaut d'une pompe. La deuxième pompe est mise en circulation après un cycle M/A des deux pompes pour tenter un déblocage de la pompe normalement fonctionnelle.
Les états 5 et 7 sont les états de fonctionnement normal. Le capteur médium d'osmolation commande l'arrivée si le niveau baisse. Dans mon installation je pilote directement l'électrovanne d'un osmoseur. Le capteur est monté sur une réglette pour ajuster précisement la hauteur d'eau après réglage du débit de circulation.
L’état 8 correspond à une restriction trop importante de la descente d’eau, à un défaut d’osmolation ou encore à un défaut capteur. Cet état peut être déclenché après la remise en circulation consécutif à un arrêt. Le défaut est donc inhibé pendant les premières minutes de fonctionnement (idem état INIT). Si cet état est détecté alors que les deux pompes sont en marche simutanément ce mode est désactivé.
Les états 2, 3, 4 et 6 sont des défauts capteurs. La probabilité de défaillance est indiqué par l'état en couleur rouge. Le capteur n'est plus utilisé dans l'arbre de décision mais le système continue de fonctionner, au moins en mode partiel.

NB : Ces petites facilités accessibles par une gestion via un automate industriel ne sont pas indispensables et sont communiquées ici à titre d'exemple de ce qu'il est possible de faire pour améliorer la fiabilité de la circulation d'eau. Ce système est tolérant à l'arrêt d'une pompe (commutation automatique sur l'autre) et signale un certains nombre de défauts (capteurs, osmolation, pompes). Un système à quatre capteurs augmente encore la sécurité et la tolérance aux pannes, il est basé sur un diagramme d'états équivalent mais un peu plus complexe, je vous donc la grâce de son exposé. Si cela vous intéresse vous pouvez me demander son diagramme d'états.

Le retour d’eau dans l’aquarium doit être sûr et silencieux. Placer la sortie des tubes de refoulement au-dessus du niveau d’eau est sûr du point de vue circuit d'eau mais n’évite pas le bruit et les projections. Le fait de les placer à quelques centimètres sous le niveau de l’eau de l’aquarium supprime l’entrainement de l’air par le flux et élimine le bruit. Cependant si la pompe est arrêtée le phénomène de siphon fait un retour d’eau dans la cuve technique par ce chemin ce qui n’est vraiment pas bon. Pour éviter cela un clapet anti-retour peut être placé dans chacun des tubes de remontée. Il est également possible de faire une prise d’air comme indiquée sur le schéma suivant :
Pour parfaire le silence il faut faire en sorte qu’un peu d’eau coule par le tube latéral. Pour cela il faut couper en biais l’extrémité introduite dans le tube de remontée. L’orientation du biseau dans le flux permet de passer du rejet d’eau à l’aspiration par effet Venturi.

1. Une aspiration d’air n’est pas souhaitable : elle se colmate rapidement et à pour inconvénient d’injecter de l’air dans l’eau ce qui est néfaste à certains invertébrés et à l'aspect de l'aquarium.

2. Un écoulement rapide de l’eau est bruyant et entraine également des bulles d’air.
3. Evacuer un peu d’eau permet de s’assurer que le système fonctionne bien (il n’est visiblement pas bouché) et, lorsque le débit est bien réglé, totalement silencieux.
Le tube latéral est un tube en silicone de quelques centimètre simplement enfiché dans le tube PVC de la remontée. Ailleurs il faut prendre garde à la solidité de tous les raccords PVC ou tubes souples, la pression est importante et les pompes projettent l’eau violemment. Ne pas hésiter à faire solide car une rupture à des conséquences faciles à imaginer...

Il reste encore à assourdir le ronronnement des moteurs des pompes. Le bruit se transmet directement par les vibrations communiquées à la cuve puis au meuble. Le meilleur moyen est de placer les pompes sur support amortisseur ou encore de les suspendre. Des raccords souples évitent la transmission directe à la tuyauterie. Enfin un confinement dans un meuble 'lourd' et donc les parois sont doublées par des matériaux à isolation phonique assourdi le bruit résiduel.

Ces quelques précautions réduisent le principal inconvénient de la cuve technique. Cela ne suffit pas pour une chambre à coucher mais cela devient supportable dans une pièce à vivre. Pour plus de silence il faut déporter la cuve technique dans un local distant ou plus simplement savoir se passer de ses avantages.

Biographie

http://www.dursostandpipes.com/
Zebrasomag n°4 : Une descente d'eau silencieuse par Steve Thiebaut (alias vonvon)
Info complémentaire : Le perçage du verre (nanoZine) par Steve (vonvon)

A propos du réglage d'un RAC

Rubrique : Technique
Auteur :N_Dadou
Niveau : Débutant

Voici une explication sur le réglage d'un RAC (dédicace à Kerjakinec, après ça tu vas devoir te lancer dans la rédaction....)
La méthode sur le papier parait toujours très facile mais face à votre RAC, votre meilleur atout sera ... la patience....

Rappel:
Le principe: De l'eau du bac est acidifiée à l'aide de CO2, cette eau passe alors sur un substrat calcaire.

ici en photo le "RAC+++" de JMS

Pour le réglage, il vous faut: les tests KH, Ca et pH ( encore mieux un pHmètre) et de la patience comme je vous l'annonçais au début...

le réglage est "simple": on recherche les valeurs aux alentours de 40 d°KH et 500mg/L de calcium en sortie du RAC ( je donne ces valeurs mais là encore, cela dépend de votre RAC; en générale la quasi totalité des personnes sont en accord avec la valeur du KH mais pour ce qui est du calcium la fourchette est de l'ordre 400 à 600 mg/L)

Le pHmètre sert uniquement à surveiller le pH du bac puisque généralement l'eau qui sort du RAC est acide, d'autant plus s'il est mal réglé...

Pour atteindre des valeurs dans le même ordre de grandeur, il faut jouer tout d'abord sur la quantité de CO2, mais cela aurait sans doute été trop facile, vous devrez sans doute jouer également sur le débit du RAC...( notamment pour ne pas renvoyer du CO2 dans le bac)

Ce réglage ce fait donc sur plusieurs jours d'autant que les valeurs vont varier puisqu'il faut tenir compte du KH et du Ca du bac qui monte lors de l'installation d'un RAC.

Des liens sur le sujet:
http://jmsnat.free.fr/site/rac+++.html
http://www.reef-guardian.com/news-article-975.html

Un délice : la spiruline

Rubrique : Astuce
Auteur :N_Dadou
Niveau : Débutant

Il y a peu encore, JLC nous parlais de spiruline dans son article : une nourriture "maison".
Evidement, il nous montrait une jolie photo d'une boite achetée dans un magasin bio...
Mais aujourd'hui, il existe des flocons de spiruline, et même des cubes congelés...spécialement pour nous, aquariophiles!









Mais, il reste un point d'ombre: qu'est ce que la spiruline, exactement?




Je vais donc tenter de vous présenter cette algue:

Commençons par son petit nom : "cyanobacteria Arthrospira Platensis".
On pourrait penser que cette algue se présente sous la forme de grandes feuilles, mais non, elle est microscopique et se présente sous la forme d'un petit ressort long de 3 millimètres à peine.
Elle vit dans une eau saumâtre, basique, peu profonde et très ensoleillée entre 25 et 30°C.
Cette algue est essentiellement utilisée dans l'alimentation animale, les régimes (Sli..f..st et vous perdrez du poids), et les cosmétiques.
C’est l’aliment le plus riche actuellement connu en protéines (60 à 70% en poids sec) et ces protéines sont d’excellente qualité puisqu’elles contiennent tous les acides aminés essentiels.
On lui reconnait également bien des vertus pour l'homme, ce qui ne doit pas être très différent pour les poissons.

Un point important n'a pas encore été traité... est ce bon, au goût?
En effet, ce n'est parce que c'est bon pour la santé que vous avez envie d'en manger.
N'ayant que peu de magasin bio près de chez moi, je n'ai pas encore gouté, de plus mon avis serait bien trop subjectif pour être valable, cependant celui de mes poissons beaucoup moins: il se jettent dessus quitte presque à sortir du bac ( il faut dire que 3 à 5 nourrissages par jours, ils doivent mourir de faim ;-D)
Coté pollution de l'eau, aucun réel changement depuis le début de sont utilisation, il y a plus d'un mois.

En conclusion, cette algue, aussi petite qu'elle soit, est un concentré de protéine, de fer, et d'anti-oxydant: c'est à dire tout ce qu'il faut pour être en forme...
Elle semble grandement appréciée par les poissons, mais aussi les étoiles de mer, et même les oursins.

Pierres vivantes artificielles

Introduction

La production de pierres vivantes artificielles est un aspect très important de l’aquariophilie récifale responsable. Les roches utilisées comme pierres vivantes ont mis plusieurs dizaines voir plusieurs centaines d’années à se former et servent à protéger le récif des agressions des vagues, de supports aux coraux, etc.

Les techniques de production de ces roches artificielles sont au point : elles sont utilisées par les aquariums publics américains depuis très longtemps. Mais peu de récifalistes osent franchir le pas, sans doute par manque de temps, mais aussi du fait de retours d’expériences pas toujours probants. Il est pourtant facile de se lancer et de faire changer cela !

Quelques bases

Différentes techniques sont disponibles pour la création de pierres artificielles à usage récifal. Le principe reste néanmoins toujours le même : l’utilisation d’une ou plusieurs matrices (aragonite, coquilles d’huîtres, etc.) et d’un liant.

On emploie le plus souvent comme liant du ciment Prompt (ciment destiné aux maçonneries en milieux marins). J’ai testé différents ciments tels que le ciment Portland standard, le ciment prompt ou le ciment blanc et je n’ai jusqu’à présent perçu aucune différence au niveau résistance ou largage de substances nocives. J’ai néanmoins une préférence pour employer des marques connues (Lafarge par exemple), de manière à avoir l’assurance d’un ciment de qualité supérieure.

Globalement, on mélange dans des proportions définies la « matrice » choisie et le liant. Il est préférable de bien nettoyer auparavant les « ingrédients » à l’eau claire pour retirer toutes poussières qui diminueraient la prise du ciment. Le mélange est ensuite coulé dans un moule ayant la forme désirée de la future pierre. Il est très important de bien mouiller ce dernier et de garder une humidité maximale durant une période minimale de 48h (par exemple en recouvrant le moule d’une bâche plastique). Le ciment en effet ne durcit pas en séchant (en perdant de l’eau), mais au contraire par hydratation ! Garder votre mélange humide permettra une résistance mécanique maximale et une porosité élevée. Et soyez patient : 48h de séchage est un minimum !

Pierres artificielles moulées et prêtes à être recouverte pour la phase de séchage

La deuxième étape, primordiale est celle de curage. Les pierres artificielles doivent impérativement perdre les différentes substances dissoutes issues du séchage du ciment. Pour se faire, on plonge ces pierres « fraîchement moulées » dans un grand volume d’eau douce propre et renouvelé périodiquement (au minimum deux fois par semaine). De cette manière, calcium, sulfites et autres substances en excès et potentiellement nocives pour l’aquarium vont se trouver diluées, délavées et éliminées. Une période de curage d’un minimum de 5 semaines est recommandée. Certaines personnes emploi différents acides (acide chlorhydrique, acide acétique) pour accélérer le curage. A mon sens, on ne neutralisera ainsi qu’une partie des composées, pas tous. Mieux vont donc laisser le temps et l’eau jouer leurs rôles. La fin de la période de curage peut être confirmée en effectuant des tests de pH. Si le pH de l’eau de curage augmente au bout de 72h (par exemple passage de 7.2 à 7.4), c’est que les pierres ne sont pas encore prêtes à rejoindre un aquarium : renouvelez l’eau et laissez tremper une semaine supplémentaire. Il est préférable d’être certain de la bonne neutralisation des pierres avant de les introduire dans un bac !

Dans mon cas, j'utilise une citerne de récupération d'eau de pluie : cela permet de stocker plusieurs dizaines de kilos de pierres et d'assurer un renouvèlement d'eau constant en hiver.

La citerne de stockage et curage des pierres artificielles
Emploi

Une fois neutralisées, les pierres peuvent être employées pour un usage récifal. Il faut néanmoins garder à l’esprit que ces pierres sont totalement inertes : aucune bactéries, microfaunes ne les colonisent !! Pour provoquer cette « invasion » bienvenue et nécessaire à la bonne marche d’un bac récifal, on pourra envisager différentes approches.

La plus connue consiste à effectuer un mélange de pierres artificielle et de pierres vivantes; on recommande généralement un ratio de 25% (pierres artificielles / pierres vivantes). Par exemple pour un aquarium de 100 litres, on utilisera : 100 litres x 20% = 20 kg de pierres au total ; dont : 20 kg x 25% = 5 kilos de pierres artificielles, le reste (15 kilos) étant composé de pierres vivantes. Les invertébrés et autres bactéries des pierres vivantes vont alors progressivement coloniser les pierres mortes, les rendant « vivantes » en quelques mois.


Pierre artificielle en aragonite et ciment prompt au bout de 2 mois de colonisation
(photo Nano76)


Une autre solution est de déposer dans la décantation ou la cuve principale d’un aquarium déjà mature quelques kilos de pierres artificielles. En maximisant les « hébergeurs », par exemple dans différents bacs et chez plusieurs récifalistes, on maximisera la biodiversité des pierres artificielles. On peut tout à fait envisager de bâtir un bac en utilisant exclusivement de telles pierres « colonisées », mais au bout d’un minimum de 2 mois de stockage.

Une méthode alternative (que je teste actuellement) est d’induire la colonisation des pierres artificielles en utilisant… des sédiments collectés dans différents bacs ! Ces sédiments sont en effet riches en spores, copépodes, isopodes, etc. En gardant les pierres dans des conditions « récifales » (c'est-à-dire à 27°, éclairées et aérées et en effectuant de réguliers changement d’eau), il devrait être possible d’induire une colonisation. La patience reste de mise : j’estime à un an le temps nécessaire à leur complète maturation !! Dans mon cas, j’utilise une cuve plastique (récupérateur d’eau de pluie) de 300 litres stockée avec près de 80 kilos de pierres artificielles. Après presque 2 mois de « mise en culture », les pierres ont déjà largement perdues leur couleur blanche initiale pour gagner une très belle teinte rouge vif du fait d’une… explosion de diatomées ! Ce bloom est en cours de régression et quelques tâches plus colorées (coraline) commencent à apparaitre de ci- de là. Quelques isopodes commencent aussi à montrer le bout de leurs antennes !

La cuve employée pour la maturation des pierres
(éclairage par T8, chauffé, brassé par un système de "trickling")

Quelques recettes


Eclats de coquilles d’huîtres

Ma méthode favorite : j’utilise des éclats de coquilles d’huîtres disponibles en graineteries ou auprès de coopératives agricoles. Le prix demandé est modeste (environ 10€ pour 25 kilos) et de tels sacs sont relativement facile à trouver.
12 volumes d’éclats de coquilles
2,5 volumes de ciment
Liens : Pierres vivantes artificielles : comment faire

Sable d’aragonite ou Maërl

La plus connue : le prix de l’aragonite est parfois rédhibitoire mais ses effets positifs en récifal sont indiscutables. On peut aussi envisager d’employer du maërl suffisamment fin
5 volumes de sable d’aragonite ou de maërl
1 volume de ciment
Liens: Making arocrete (TM) live rocks

Sel

Il est primordiale de choisir un sel avec des cristaux suffisamment gros : du gros sel de cuisine s’avère par exemple trop petit. Il est possible d’employer du sel destiné au déneigement, certains vont jusqu’à employer du sel adoucissant concassé.
4 volumes de sel
1 volume de ciment
Liens: The ultimate DIY live rocks

Facile, écologique, économique et sans limite !


Faire ses propres pierres, cela peut effectivement être tout cela à la fois. Avec un peu de patience, vos pierres artificielles trouveront rapidement leurs places dans vos bacs ou dans d’autres ! Et rien ne vous empêche de réaliser de cette manière des caches pour pompes de brassage, éléments techniques, supports de boutures… La seule limite est celle de votre imagination !

Autres liens

Le béton : comment résiste-t-il à l’eau de mer
La machine à pierres vivantes

Le NanoReefLux

Bonjour,

Je m'appelle BIBA,j'ai onze mois et je vais vous expliquer comment améliorer la luminosité dans nos Nano-récifs.
Sur mon Nano de de 27 litres tout récemment mis en eau, j'ai constaté que mon éclairage était un peu faible à mon goût.Etant constitué d'un Fluo-compact 24 watts blanc/bleu en 10000K, je me suis décidé à fabriquer un réflecteur que j'appelerais Le NanoReefLux.


Voici l'ancien réflecteur made in CASA ( certains comprendront :) )

Une bonne feuille d'aluminium comme réflecteur, ce qui donne une amélioration de 1.58% ! ( selon une étude pifométrique ) donc c'est nul !










Tout d'abord il faut trouver une plaque d'aluminium Brillant ( certains appellent ça de l'aluminium spéculaire ) dans tous les bons magasins de bricolage. Pour ma part, j'ai fait trois enseignes avant d'en trouver.Vous ne pouvez pas vous tromper, il y a un film bleu sur l'une des faces.







Dans ma gallerie d'éclairage, je n'ai pas grand place, soit une surface de 28cmx28cm et 4 cm de hauteur.

Explication du tracé sur la feuille en alu:

Ici il s'agit de mon réflecteur de section carrée de 28x28cm et 4 cm de hauteur mais je vais essayer le plus clairement possible de vous expliquer comment réaliser votre réflecteur en fonction de vos besoins.

-Tout d'abord vous pouvez apercevoir une côte de 312,80 alors que mon réflecteur fait 280 mm! why ? Tout simplement il faut penser au pliage, une fois plier le réflecteur fera bien 280 mm ( voir photo ci-dessous )
-Ensuite j'ai choisi de réaliser le fond de mon réflecteur avec un diamètre de 200 ( mais réaliser le diamètre qui vous convient ).Cette côte reste fixe.Vous savez que mon réflecteur à une épaisseur de 4 cm.La partie pliée est à 45 ° donc il faut multiplier la côte de 4 cm par racine carrée ( = environ 1.41 ) soit 4 cmx1.41 = 5,64 cm ou 56,4 mm.
- Sur le dessin vous apercevez une côte de 82,84 mm, je l'ai noté pour vous aider à tracer ce polygone de 8 côtés.Bien sûr cette côte sera différente en fonction de votre réalisation.Pour obtenir cette côte, procédez ainsi.Par exemple, diamètre 200 / 2,414 = 82,84 donc 8 côtés de 82,84 ou 300 / 2.414 = 127,27 etc...

Voici mon réflecteur de 280x280 avec les 4 côtés pliés à 45°.
Bon vous allez voir par la suite que j'ai découpé les 4 autres côtés ( un peu con le gars :) ) mais le résultat final est le même.










-Munissez vous d'un bon cutter et passer plusieurs fois sur le trait au crayon.
ATTENTION AUX DOIGTS !










- Tortillez la plaque d'alu d'avant en arrière, la coupe est ainsi net.













- Découpez le profil selon le même principe que décrit précedemment ( Garder bien les chutes ! )












- Voici le profile ainsi découpé.













-Passer un simple coup de cutter sur la ligne de pliage











- et pliez les côtés à environ 45° ( attention pliez bien dans le bon sens, côté face brillante! )













- et obtenez une côte de 28 cm ( pour mon réflecteur )












- Prenez la chute d'alu, placez là correctement et tracez le contour intérieur au crayon.













- Voici le résultat du tracé.













- Faites 2 entailles comme sur la photo, puis pliez un peu la tôle suivant le trait de crayon.














- Sortez la perceuse, la riveteuse et des rivets diamètre 3.2 par exemple.












- Ensuite il n'y a plus qu'à installer les côtés, faites un trou par côté, et placez vos rivets.











- Voilà le côté brillant, comme vous pouvez le constater vous pouvez vous en servir comme assiette si le résultat final ne vous satisfait pas :)











- Bon maintenant, on va y placer le fluo-compact ( ici un Interpet 24 watts 10000K )












- J'ai fait 2 encoches à droite et à gauche pour passer le fluo-compact, une barre en alu maintenu par 2 rivets puis 2 colliers plastiques pour tenir l'éclairage.










- Attention les yeux !












Voici une vue d'ensemble de mon 27 litres ( 30x30x30) tout récemment mis en eau et équipé d'un osmolateur made in Alain34 et bientôt d'un système de refroissement peltier de fabrication maison ( peut-être dans un prochain NanoZine ) s'il s'avère efficace.




















Affaire à suivre et bon bricolage.

L’osmolation : du robinet à votre bac

Rubrique : Technique
Auteur :N_Dadou
Niveau : Débutant

Introduction

Le temps passe et les volumes augmentent très souvent chez la plupart d’entre nous… Par soucis de se faciliter la tâche, nous avons souvent recours à l’automatisation du bac tout du moins en ce qui concerne l’osmolation. Le but de c’est article n’est pas de présenter chaque composant séparant le robinet du bac mais de faire des rappels sur l’ordre de ces constituants pour éviter les surprises, telles que la présence d’air dans un RAH, qui s’il contient du CO2 risque de faire précipiter l’hydroxyde. Au cours de cet article je présenterai tout d’abord les erreurs courantes puis plusieurs solutions allant de la chaîne utilisant des minuteries à la chaîne intégralement automatisée.

Voyons tout d'abord les erreurs à ne pas commettre:

  • le positionnement de l'anti-retour
L’une des erreurs les plus courantes est sans doute le mauvais positionnement du clapet anti-retour. En effet, c’est élément est obligatoire si l’on ne possède pas une pompe péristaltique ou à clapet en amont du RAC/RAH sous peine de le voir se vider dans votre réserve d’eau et le désamorçage de la pompe. Il y a deux solutions possibles qui se présentent alors, le mettre à l’entrée du RAH ou en sortie, cette dernière solution est désastreuse (pour sa durée de vie et son efficacité) car l’eau en sortie du RAH est saturé en calcium, l’anti-retour alors se bloque en position ouvert puis se colmate empêchant dans les deux cas le bon fonctionnement. Au contraire l’eau à l’entrée du RAH est une eau claire et même s’il arrive que le clapet reste bloqué, vous n’aurez pas besoin de le mettre dans le vinaigre toute les semaines…
  • le positionnement du robinet limiteur de débit
On a l’habitude de mettre des robinets à l’entrée et à la sortie du RAH/RAC de façon à pouvoir l’isoler pour la maintenance (changer l’hydroxyde, nettoyage, etc...) et régulièrement on utilise l’un des deux pour obtenir notre fameux goutte-à-goutte. L’erreur, ici, est de choisir le robinet de sortie pour la même raison que précédemment, le colmatage rapide. Il est préférable de garder le robinet de sortie grand ouvert et régler le débit avec le robinet d’entrée.
  • l'assurance d'une réserve pleine
Combien de pompes d'osmolateur ont été brulées en fonctionnant à vide? Il n'existe pas à ma connaissance de statistiques sur ce sujet et pourtant, les fournisseurs cités dans les différentes constructions ont du avoir pas mal de commande...
On remarque d'ailleurs que les commerçants dans le monde des aquariums ont toujours quelques pompes Tunze ( la même que celle de Conrad en plus cher).
C’est pourquoi, lors de la conception de notre osmolateur, il est préférable d’utiliser deux capteurs de niveau plutôt qu'un seul : l’un dans la décantation, l’autre dans la réserve. Il est possible de modifier celui proposé par Tunze à moindre coût s'il on décide de l'acheter tout fait ( il suffit de couper le fil du capteur et d'en intercaler un nouveau en série ). On préfèrera également choisir le 12V pour ce qui est des capteurs pour la sécurité des personnes. On obtient ainsi le schéma suivant autour du relais:
Un exemple d'automatisation :


On utilise les schémas électriques suivants pour commander la pompe et l'électrovanne:
Les avantages et inconvénients de ce système:
Cette technique permet de mettre à température l'eau doucement via la chaleur de la maison, et ainsi de se séparer en partie de l'oxygène dissout ( environ 12mg/l au robinet) puisque plus l'eau est chaude plus elle s'appauvrit en eau ( formation de bulles le long des parois). Cette solution permet également d'avoir une réserve d'eau osmosée pour les changements d'eau par exemple.
Cependant il faut lutter contre l'évaporation et l'introduction de poussières dans cette eau propre.
Notons ici, que les schémas électriques possèdent des capteurs de sécurité non obligatoires mais recommandés ( surtout coté bac à cause du sel).

Un exemple similaire mais sans réserve d'eau:


Ce montage comporte plusieurs inconvénients: obligation de tout démonter pour les changements d'eau, possibles passage de l'eau du RAH/RAC vers les égouts ( franchissement de l'osmoseur dans le sens inverse) si l'osmoseur n'est pas surélevé par rapport au RAH/RAC.
Impossibilité de régler le débit du RAH/RAC obligatoirement identique à celui de l'osmoseur.

Je propose donc le même schéma amélioré:
Notons que le dégazage de l'eau dû à l'augmentation de la température se fera toujours dans le réacteur. Cependant, l'anti-retour et le système de vannes permettent d'éviter le passage de l'eau dans le sens inverse de l'osmoseur et le démontage de toute l'installation lors du nettoyage de l'osmoseur ou lors d'un changement d'eau.



Ce genre de montage oblige de faire courir un tube d'un point d'eau jusqu'au bac, or l'aquariophile 'moyen' possède des bacs à peu près partout mais souvent loin de son osmoseur...
C'est pourquoi je vais présenter une solution viable pour des volumes inférieurs à 200L sans électrovanne, ni relais, mais qui simplifie la vie par rapport à l'osmolation "manuelle".

L'osmolation par minuteries:

La solution suivante peut paraître ridicule pour ceux qui ont déjà fait l'acquisition d'un osmolateur, j'ai pourtant moi-même utilisé cette solution sur 200 litres pendant plus de 5 ans avec succès.

Cette méthode remplace l'électrovanne par une minuterie mécanique pour arrosage (style Gardena, voir photo ci-après) dans le but de remplir un bidon. Puis une simple minuterie électrique achetée pour une poignée d'euros dans la grande distribution pour commander la pompe. On choisit le temps de fonctionnement en fonction de l'évaporation et du débit du RAH en procédant à quelques essais.
Bien sûr, la mise à niveau n'est pas très rigoureuse et il faut parfois, le soir, faire marcher la pompe une dizaine de minutes en plus et réajuster le temps suivant les saisons.
Cette méthode est certes imprécise mais cela contribue à vous ramener souvent devant votre aquarium; il ne faut pas oublier que c'est une attention particulière de chaque instant qui fait que votre bac se maintient.




Pour continuer sur le même registre, mes recherches sur le web m'ont amené à trouver un (nano) article "l'eau nanofiltrée : une première mondiale". Je tenais donc à faire un petit clin d'oeil à cette tentative du SEDIF (Syndicat des Eaux d'Ile de France). On ne peut que reprocher de n'avoir étendu ce procédé à la France entière :-) et de ne pas distribuer cette eau non mélangée avec celle traitée différemment.

Le plexiglass, un matériau à 'nano-pter'

Rubrique : Astuces
Auteur : SingingLarvae
Niveau : Tous

Fabriquer un déversoir, un écumeur, une boite à vagues, un aquarium, un refugium, un support à boutures… toutes ces constructions sont possibles en employant un matériau qui est facile à trouver, à travailler et surtout inerte en eau de mer : le Plexiglas !

Un tel plastique permet d'obtenir facilement ces petits accessoires ou matériels qui ne sont bien souvent pas disponibles pour nos nanos. Et la plupart du temps pour un prix de revient imbattable ! Voici donc quelques petits conseils et astuces pour vos futures créations ou projet « made in plexiglas » !

Plexiglas ?

Le plexiglas est en fait une appellation commerciale, passé dans le langage courant. On devrait normalement appeler cette matière du polyméthacrylate de méthyle ou PMMA. Cette matière est disponible sous plusieurs appellations telles que Plexiglas, Acrylglas, Lucite, Perspex, Altuglass, Setacryl, Acrylite. Dans tous les cas, la matière de base est la même, seuls quelques additifs ou adjuvants sont ajoutés afin d'améliorer certaines propriétés (conductivité, résistances
aux UVs, etc). Dans la suite de cette article, on utilisera le terme plexiglas ou plexi pour plus de facilité.

Le plexiglas se trouve facilement en magasin de bricolage, le plus souvent sous le terme « verre synthétique ». Il est facile à couper, à coller, à mettre en forme à chaud. Il est relativement
résistant aux rayures et peu cassant.

D'autres matériaux peuvent aussi être trouvés tels que le polycarbonate ou le styroglass. Un petit récapitulatif est proposé dans le tableau ci-dessous :

Nom commercialLexan, makrolonStyroglas
MatièrePolycarbonatePolystyrène
Reconnaître à l'odeur (approchez une flamme à proximité
du plastique)
le polycarbonate n'a quasiment aucune odeurle styroglass a la même odeur que du ploystirène fondu
UsagesTrès difficile a coller donc peu utilisé en aquariophilie
mais c'est le plus résistant à la cassure. Un peu sensible aux
rayures.
Très facile a couper, coller, plier a chaud mais pas résistant
aux rayures et très cassant. A réserver pour les petits bricolages
sans contraintes mécaniques

Le plexiglas est livré avec des films de protection sur ses deux faces et il est recommandé de laisser ces films en place le plus longtemps possible afin d'éviter toute rayures ou autre traces éventuelles. Un marqueur à pointe fine est la solution la plus simple pour marquer vos différents traits de découpes et autres annotations.

Afin d'éviter toute fissures ou autres « explosions » du plexi, il est préférable pour la plupart des opérations de maintenir le plexiglas fermement fixé entre deux planches à l'aide de serre-joints.

La découpe

La découpe du plexiglas peut se faire de différentes manières : par rayure avec une griffe puis cassage, avec une scie circulaire ou bien encore avec une scie sauteuse. Dans les deux derniers cas (surtout dans le cas de l'utilisation d'une scie circulaire), portez des lunettes de protection : les poussières de plexiglass étant assez grosses et projettées à grande vitesse.

  • La griffe en tungstène (il est aussi possible d'employer un cutter à moquette mais avec des résultats souvent moins nets) : excessivement simple d'utilisation, on peut l'employer pour du plexiglas jusqu'à 6mm d'épaisseur. Il suffit de rayer le plexiglas jusqu'à environ la moitié de son épaisseur, de placer une planche ou tout autre support sous la totalité de la ligne de coupe puis d'exercer une pression net sur la partie « flottante ». Le plexiglas se cassera alors selon le trait de découpe (si tout va bien !). Il reste néanmoins préférable de
    s'exercer sur quelques chutes afin de prendre le « tour de main ».
    Griffe en Tungstène - Photo Coyotte

  • La scie circulaire : fixée sur table, c'est sans doute le meilleur outil. Préférer une lame pour matériaux plastiques non avoyée et une découpe à une vitesse d'environ 3000 tours par minutes (afin de ne pas faire fondre le plexiglas). Il est à défaut possible d'employer une scie circulaire standard à condition de se servir de guide lors de la découpe et de fixer solidement la plaque à découper entre deux planches.
  • La scie sauteuse : son usage sera à réservée aux tracés courbes (pour des découpes rectilignes, préférez les méthodes précédentes plus précises). Il vaut mieux prendre une lame pour plastiques/bois tendres et découper avec une vitesse suffisamment lente pour éviter de faire fondre la matière. il est INDISPENSABLE de bien caler le matériau sous peine de voir le plexiglas éclater sous les vibrations. L'idéal étant deux planches avec un espace laissant passer la lame.
  • Le dremel donne des résultats moyens; en effet, il est difficile de maintenir l'outil perpendiculaire au plan de travail, ce qui entraîne des bords obliques, et de plus, il est assez difficile de faire une découpe droite. Son usage est donc a réserver aux petites surfaces. des disques de découpe standard suffiront; plus ils seront fins et plus la découpe
    sera précise, en revanche s'ils sont trop fins, le plexi découpé et fondu risque de recoller la partie coupée en durcissant. Des vitesses faibles sont préférables, même si l'avance sera moins rapide,car ces vitesses minimiseront le phénomène de fusion du plexiglas.

Dans le cas où le plexiglass viendrait à fondre (cas d'une découpe à la scie sauteuse ou circulaire), il est préférable de laisser le plexi refroidir (quitte à avoir les parties encore soudées entre elles) puis d'appliquer la méthode de la griffe (appui sur une planche et pression nette) : le plexi se cassera alors selon le trait de coupe. Avec une pince à bords coupant, on fera sauter le maximum de plexi fondu.

Pour gommer les éventuelles imperfections de coupes, on pourra employer un couteau solide et bien aiguisé (Opinel, couteau suisse) que l'on passera à la manière d'un rabot, la lame étant placée quasi perpendiculaire à le tranche du plexi. Un ponçage léger au papier de verre (taille de grains moyenne) permettra d'obtenir une finition optimale.

Le perçage

Percer le plexiglas est un jeu d'enfant avec une bête perceuse électrique. On peut employer des forêts standard (à métaux par exemple) ou bien, pour des trous de diamètres supérieurs, des cloches à bois.

Dans tous les cas, il faudra employer une vitesse de rotation faible (meilleure finition, absence de fonte de la matière) et percer de manière lente pour éviter de voir des micro-fissures apparaîtrent : prenez votre temps, laissez la mèche travailler sans efforts violents. Attention à bien fixer votre plaque sous peine de la voir partir en rotation en même temps que votre foret !!

Mise en forme

Pour modeler du plexiglas (arrondi, angle droit, etc), le must est un décapeur thermique ; à défaut un petit chalumeau ou une gasinière à gaz feront l'affaire. Si le plexiglass ne dépasse pas 2 mm d'épaisseur, il est aussi possible de le plonger dans l'eau bouillante.

Dans tous les cas, il est nécessaire de se protéger les mains avec une paire de gants, de manipuler le plexiglass chaud avec une paire de pince (par exemple, pince en bois) et de travailler dans un local bien aéré (les vapeurs dégagées sont toxiques).

Pour permettre une mise en forme optimale, il est recommandé de ne chauffer que la partie à courber et de protéger le reste de la chaleur en utilisant par exemple des planches. Passer votre source de chaleur en effectuant des allers-retours lents et continus le long de votre ligne de pli. Il convient de ne pas approcher le plexi trop près de la source de chaleur (sinon, il « bullera »), ni trop loin (sinon, il ne se courbera pas). Une fois la bonne température atteinte, le plexi deviendra mou et se travaillera très facilement. Attention néanmoins, le temps de travail est relativement court, le plexi regagnant son état « solide » en une petite dizaine de secondes.

Le site Cool-tuning.be propose un excellent tutorial sur la mise à forme à chaud tout en photo et avec d'excellentes explications.

Assemblage, collage

Avant tout travail d'assemblage du plexiglas, il peut-être nécessaire de retirer l'éventuel film de protection des futures zones de collage et de les dégraisser en passant un petit chiffon imprégné d'acétone. Cela assurera une adhérence optimale de la colle (et permettra aussi de retirer d'éventuelles traces de marqueurs).

La colle idéale pour le plexi est le chloroforme, qui colle vite (quasi-instantanément), de manière excessivement solide et de façon invisible. Cela n'est néanmoins disponible officiellement que sous ordonnance médicale. Si néanmoins vous arrivez à vous procurer ce produit, sachez qu'il est extrêmement inflammable, volatil et dangereux ! Il est impératif de placer ce produit dans un endroit sûr, loin de toute source de chaleur et de ne travailler que dans un endroit EXCESSIVEMENT bien ventilé, voir sous un ventilateur ou un extracteur d'air.

La méthode d'utilisation est néanmoins simpliste : il suffit de placer vos deux parties à coller l'une en contact avec l'autre et de faire glisser quelques gouttes de chloroforme le long de cette zone de contact. Attendre quelques instants et… c'est collé !

Il est aussi possible d'employer de la colle à maquette (produit beaucoup plus facile à trouver et moins dangereux d'utilisation) : il suffira de placer un fin filet de colle sur chacune des parties à coller puis de les mettre en contact l'une avec l'autre. Le collage peut-être considéré comme sec au bout de quelques dizaines de minutes. Attention, la colle à maquette tâche fortement le plexi : il peut être utile de mettre du scotch pour protéger d'éventuels débordements.

L'emploi du silicone est possible, mais l'adhérence et la résistance mécaniques sont vraiment très faibles ; on limiteraau maximum son emploi.

Une autre solution envisageable est de dissoudre chutes et "poussières" de plexi dans un peu de tricholoroéthylène. En enfermant le tout dans un petit récipient en verre, on obtiendra au bout de quelques jours une pate collante suceptible d'être employée comme colle ou mastic

Quelques exemples de réalisations

Un mini-écumeur

Mini écumeur

Lien vers la discussion sur le forum FNR

Plans disponibles sur FranceNanoRecif.

Une boite à écrémer la surface

Boite à écremer la surface

Lien vers la discussion sur le forum FNR

Liens


Comment préparer les animaux au transport

Rubrique : Technique
Auteur : JLC
Niveau : Débutant

Avertissement : Ces quelques conseils sont acceptables pour un amateur désirant faire un déménagement ou un échange mais sont insuffisants pour un usage plus professionnel.

Isolation thermique
Nos animaux tropicaux supportent très mal les variations rapides de température ainsi que les valeurs qui s’écartent de leur standard. Aussi des précautions sont impérativement prises pour que les valeurs maximale de 28° et minimale de 18° ne soient pas franchies sous peine de perte des animaux. Il est, bien entendu, idéal de faire le transport dans un véhicule climatisé et cela pendant les saisons et périodes météo les plus clémentes. S’il est parfois possible de planifier ce déplacement il faut avouer que c’est rarement le cas. Il faut alors mettre en place des solutions palliatives et cela en fonction des conditions climatiques. D’autre part le transport en soute d’avion nécessite toujours de bonnes précautions : Exposition au soleil lors du chargement et au froid dans la soute pendant le voyage. La forte chaleur est très mal supportée car elle influe sur le métabolisme et aussi la quantité de gaz dissous dans l’eau, en particulier l’oxygène, et cela peut conduire à une asphyxie des animaux.

Le grand conteneur
Les meilleurs conteneurs sont ceux utilisés par les professionnels mais à défaut une glacière type ‘camping’, ou de transport de biberons pour bébés, en polystyrène convient très bien. Le conteneur est recouvert, ou non, de tissus ou de plastique dur, ce qui peut être utile si on désire renforcer la résistance aux chocs : Voyage en soute d’avion par exemple. Les animaux ne sont généralement pas placés directement dans la glacière, à l’exception des grandes pièces de corail, mais conditionnés dans de plus petits récipients.

Le petit conteneur individuel
Les sacs en polyéthylène transparent, que votre revendeur peut vous fournir mais qui sont également disponible en VPC, ont l’avantage de la souplesse et s’adaptent facilement à la place disponible dans le grand conteneur. Ils autorisent aussi de recourir au gonflage à l’oxygène. En revanche ils sont assez fragiles et les pots en plastique ou en verre hermétiques conviennent aussi bien pour les coraux et petits invertébrés. Attention avec les coraux durs coupant et les poissons chirurgiens qui peuvent percer les sacs plastiques avec leur scalpel. Dans le cas d’utilisation de pots il faut un nettoyage parfait avant l’utilisation. Lors d’un transport aérien la pression externe varie et il faut prévoir que les récipients étanches acceptent ces variations.
Julian Sprung signale une méthode de transport des coraux durs en sacs maintenus simplement humides mais il ne faut pas prendre le risque que le corail ne sèche de trop. Cela est certainement possible avec les coraux du platier récifal confrontés régulièrement aux marées basses. Cette technique est également possible avec les pierres vivantes ou les grandes pièces de coraux fixés sur des pierres pour limiter le volume d'eau à transporter.
Ces petits conteneurs sont des systèmes fermés, c'est-à-dire des récipients clos de manière étanche. C’est la solution la plus simple à mettre en œuvre. Sachez que des systèmes de transport ouverts, avec diffuseurs d’air ou d’oxygène, voire un chauffage, alimentés par batterie, sont aussi possibles mais pour un amateur ce sont des solutions plus adaptées au stockage provisoire pendant une réfection de l'aquarium qu’au transport.

La chaleur massique
L’air du conteneur est un bon isolant mais a une très mauvaise 'chaleur massique' aussi il faut essayer d'améliorer cela en augmentant la ‘masse’ mise à température pour augmenter le temps pendant lequel elle sera acceptable. Le plus simple est d’utiliser des conteneurs individuels de grande capacité qui augmentent naturellement la quantité d’eau. L’eau prélevée dans l’aquarium peut alors être importante. Il faut prévoir son remplacement partiel pour pallier à la baisse de niveau dans l'aquarium. Une autre bonne pratique consiste à mettre des poches remplies de gel conservant la température (ou liquide eutectique). Les poches sont mises précisément à la température de l’eau de l’aquarium au bain-marie avant leur utilisation (ne pas chercher à chauffer même de quelques degrés, cela peut avoir un effet inverse à celui espéré). A défaut de ces poches de simples bouteilles d’eau conviennent mais il est alors préférable d’avoir des conteneurs individuels de plus grand volume.

Climatisation
Dans le cas d’un transport assez long en voiture non climatisée il peut être utile de disposer soit d’un refroidisseur Peltier, soit d’un petit radiateur, pour remettre une poche de gel à la bonne température. Des poches chauffantes contenant de l’acétate de sodium permettent aussi de restituer de la chaleur sur une simple pression. Cela peut être utile si on prévoit un abaissement très important de la température. L’utilisation sans risque n’est cependant pas facile car l’élévation locale de température atteint 50°. Il est vraiment préférable de bien isoler thermiquement plutôt que d’essayer de climatiser le conteneur.

Conservation du taux d’oxygène
Une autre préoccupation lors du transport des poissons est la conservation du taux d’oxygène et la réduction du taux de gaz carbonique. Pour cela les poissons sont placés dans des sacs remplis que partiellement et contenant une partie importante d’air. L’agitation et le stress augmentent la respiration et pour réduire cet effet le sac est rapidement placé dans l’obscurité pour tenter de calmer l’animal.
Pour augmenter la surface de contact air/eau il est possible de ranger le sac à l’horizontal dans le conteneur isotherme de transport. L’agitation de la surface pendant le transport suffit généralement aux échanges gazeux.
L’élévation de la température réduit aussi les concentrations d’oxygène aussi des précautions supplémentaires sont prises lors des fortes chaleurs et pour ne pas dépasser la limite des 28°. Cette dernière remarque est bien entendu valable avec les invertébrés. Il est même préférable d’abaisser légèrement et progressivement, de deux ou trois degrés, la température habituelle de conservation des animaux, ce qui ralentit leur métabolisme. En revanche le retour à la température normale pendant la phase d’acclimatation risque de déclencher naturellement un abaissement du pH (par augmentation du taux de CO2) et même l’apparition d’ammoniac excessivement toxique. Le réchauffage de l’eau de transport tient compte de ce paramètre et il est préférable, dans le cas d’un voyage très long où l’on suspecte une pollution par déjections, d’opérer un échange partiel d’eau pour remonter progressivement la température et non pas un simple bain-marie.
Il faut noter que l’abaissement du taux d’oxygène et du pH lié à l’augmentation du taux de CO2 se produisent rapidement, pratiquement dès la première heure du transport.
Les professionnels utilisent des solutions tampons pour limiter les effets d’abaissement du pH, éventuellement des zéolithes comme régulateur de l’ammoniac ou encore de l’eau oxygénée pour l’amélioration de la concentration d’oxygène, je déconseille l'emploi de ces méthodes à l’amateur.

Gonflage du sac à l’oxygène
C’est une bonne solution en prévision d’un transport d’un poisson de grande taille pendant une longue période. Votre revendeur peut certainement vous aider pour le gonflage des sacs à l'oxygène. Des locations de bonbonnes sont aussi possibles dans les magasins de bricolage [poste à souder] ou de matériel médical. L’utilisation d’oxygène n’a pas de contre-indication avec les poissons, en revanche elle n’est pas mise en oeuvre dans le cas de transport d'invertébrés, en particulier de coraux.

Limitation de la population
Chaque sac ne contient qu’un animal pour réduire les risques d’agression mais aussi individualiser les besoins. Ainsi les moindres consommateurs ne sont pas pénalisés par un appauvrissement du milieu par un animal plus gourmant en ressources. Cela offre aussi la possibilité d’une capacité optimale faite pour chaque animal. D’une manière générale : Plus le volume alloué par animal est grand, meilleures sont les chances de réussite.

Sevrage et soins
Les déjections des animaux produisent des quantités d’ammoniac et d’ammonium pouvant être importantes. Les animaux sont donc sevrés 48H avant le conditionnement (plus aucune distribution de nourriture) afin de réduire une production rapidement toxique dans un si petit volume. Autres soins, pour garantir les meilleures conditions, une bonne propreté est essentielle : les coraux sont au maximum débarrassés de leur mucus avant le transport, les pierres débarrassées des sédiments, etc.

Chocs
Il faut éviter les chocs entre pierres, coraux, animaux. Un peu de mousse de perlon (ouate filtrante blanche) non tassée permet de caler les pierres et coraux. C’est aussi un moyen d’assurer une accroche possible aux invertébrés comme les crevettes, et cela sans aucun danger, ce qui n’est pas le cas si on place une petite pierre qui risque d’infliger des blessures aux animaux lors des mouvements et secousses du transport. Ce support est également complètement neutre, ce qui n’est pas le cas des végétaux qui, en se dégradant, risquent de provoquer une pollution de l’eau et n’apportent aucun bénéfice (pas de production de O2 en l’absence de photosynthèse).
Les coraux durs de petites tailles sont particulièrement fragiles, la solution consiste à les faire voyager piqués dans un morceau de polystyrène. Comme le polystyrène flotte à la surface de l’eau, les coraux voyagent ‘la tête en bas’ mais sans aucun inconvénient. Selon Peter Wilkens et Julian Sprung cette méthode peut être appliquée aux Xenia qui supportent assez mal les voyages.

Les chocs seront minimisés par un emballage individuel de chaque sac ou pot pour atténuer les vibrations (et cela améliore aussi la protection thermique) : ‘Chips’ en polystyrène, papier journal, papier ‘bulle’, etc. En aucun cas les sachets ou pots ne doivent pouvoir bouger dans le conteneur isotherme.

Agressions
L’idéal est d’individualiser le transport et pour cela de disposer d’un conteneur par animal ou plante. Si cela n’est pas possible, il faut regrouper les animaux par famille ne risquant pas de s’agresser. Les coraux notamment se livrent des combats chimiques et il ne faut pas tenter d’en placer deux, d’espèces différentes, dans le même sac. Les animaux peuvent également se livrer des combats physiques, exacerbés par la petitesse du territoire et les collisions répétées (même lorsqu’il s’agit de couple habituellement paisible, crevettes Stenopus par exemple).
En revanche le fait d’être enfermé dans un petit volume n’affecte en rien la survie des animaux.

Spécial échinodermes
Les échinodermes (oursins, étoiles de mer) risquent de mourir s’ils sont exposés à l’air. Il faut donc les capturer et les relâcher sous l'eau dans l’aquarium mais aussi les maintenir immergés pendant toute la durée du transport. Pour cela le sac servant au transport des échinodermes sera complètement rempli d’eau, toute bulle d'air chassée.

Pour finir
A la fin du transport, tout ce petit monde doit retourner dans l’aquarium. La technique est décrite dans le nanoZine de décembre : Une procédure d'acclimatation rapide en 4 étapes