Mensuel internet des micro et nano aquariums récifaux

édito : Avril 2007

Le numéRo 13 !


Bien, ce numéro, marqué par un retard grandissant, fait que je me lance même dans la rédaction de l'édito...

Ce mois-ci aura été marqué par de nombreux rédacteurs absents, mais cela n'empêchera pas notre nanozine de sortir!

Il aura également été marqué par la fin de l'attente des résultats du dernier concours photos!

Si, si, c'est vrai!

En attendant de retrouver tous nos rédacteurs préférés, je vous rappelle qu'il y a le test de JLC toujours en création à l'adresse suivante: http://microrecif.ovh.org/quizz.htm


Bonne lecture à tous!

N_Dadou

Au sommaire du numéro d'avril :

  • Concours Photo FNR - N_Dadou
  • Contrôle des algues indésirables dans un aquarium récifal (1ère partie) – Vonvon
  • Un délice : la spiruline – N_Dadou
  • Le Corail Bleu – Alex76

Concours Photo FNR

Rubrique : Vécu
Auteur : N_Dadou
Niveau : Débutant

Voilà, il y a quelques temps de cela, je lançais un concours photo... ( mi-février)
Après quelques jours, les photos n'arrivant que très progressivement, a été lancé l'idée d'un nombre illimité de photos par participant.... Sans doute certains avaient-ils sentit qui serait de corvée de jury...et jubilaient de joie en envoyant des dizaines de photos, ou bien alors, peut-être avaient-ils peur de ne pas gagner...

Ainsi pour ne siter que les personnes qui ont mis plus de 15 photos sur la table: on obtient Kactuficus (22photos), Glopp76 (21), Alex1 et Nemosquiz (19), ils représentent ainsi à eux seuls près de la moitié des photos.

Mais je ne peux m'empêcher de citer tous les autres qui ont fait de magnifiques photos et ont également représenté moins de travail pour le jury:
Absolute, artemias, asakurayoh, Barjifoul, C17etienne, clou, Enelym1978, aquavore, gomegome, JDoe, kerjakinec, Lalie, letitoine, lilays, manwed, nano76, olivier, oXo, penelope, reptilman, romeo, steph_69, Tornado, vonvon, yoanndudu.

Donc ce concours en chiffre donne: 29 participants et 183 photos, pour 5 membres du jury que je cite pour la gloire: 27-l, vonvon, singing larvae, system c, et moi même.

Bon évidement, faire des photos ( et les réussir) c'est pas si facile mais les départager....c'est encore pire.

Le résultat est cependant tombé ( le 12/04, 00:21, 19 ème page du sujet sur le forum concours photo )
voici donc le podium:


Kactusficus


Glopp76

Yoanndudu

Alex1

Aquavore

Pour conclure sur ce concours, je souhaite que chacune des personnes récompensées photographient les cadeaux ( pour stimuler les prochains)
Un grand merci à tous les participants, membres du jury, et à tous ceux qui s'y sont intéressés.

Contrôle des algues indésirables dans un aquarium récifal 1ère partie

par Mike Paletta
Rubrique : Technique
Traduction : vonvon
Niveau : Débutant

INTRODUCTION

Après avoir été dans le hobby pendant plus de 20 ans et ayant gardé des aquariums récifaux pour la plupart, une question toujours posée à Mike Paletta est : comment éliminer les algues indésirables. Alors que quelques amateurs trouvent la présence d’algues dans les confins de leur bac comme une bonne idée, c'est maintenant plus de l'exception que la règle. Non seulement ces algues ne sont pas esthétiques, mais cela augmente également le temps qui doit être passé à les contrôler, car si leur croissance n’est pas maîtrisée elles peuvent réduire l’état de santé des animaux présents. Dans le meilleur des cas, les algues relâchent des composés qui jaunissent l’eau du bac, dans le pire des cas elles envahiront les colonies de coraux qui finiront par mourir étouffées. Pour qu'un bac récifal ou marin soit réussi, la quantité d'algues doit être maintenue à un niveau minimum strict pour ne pas mettre en danger les autres habitants du bac. Ceci ne s'applique pas seulement aux microalgues mais également aux algues supérieures prétendus souhaitables, par exemple les algues telles que Caulerpa et Halimeda. Les seules algues considérées comme souhaitable sont les corallines, principalement parce qu'elles empêchent ou retardent la croissance d’autres types d’algues moins souhaitables. La plupart des algues indésirables présentent dans nos bacs sont des « passagers clandestins » présents sur les pierres vivantes et supports de boutures de coraux introduits dans l’aquarium. Il est impossible d'empêcher des algues d'être présentent dans nos bacs, cependant il est possible d’en contrôler la croissance.
Halimeda :

Corallines :
Pour comprendre comment se débarrasser des algues indésirables, il est nécessaire de comprendre exactement ce qu’elles. Les algues sont les formes les plus simples de la flore sur la planète, elles sont présentes sous divers aspects et ce depuis plus de 200 millions d'années. Les microalgues sont unicellulaires et ne peuvent être déterminées qu’au microscope avec l’aide d’un bon guide de référence. Les macroalgues sont de type bien plus grand dont l'observateur non averti peut les confondre avec les plantes terrestres. En fait ces algues sont légèrement plus avancées que les microalgues du fait qu’elles sont définies par des structures telles que les stolons pour s’accrocher au substrat et des frondes qui ressemblent à des feuilles. C’est le fait qu’elles soient si primitives qu'il est difficile de les supprimer complètement, même lorsque aucune algue n'est visible il en reste toujours assez pour que des conditions favorables leur permettent de se développer rapidement.

Microalgues :



On peut se demander pourquoi dans un aquarium on cherche à se débarrasser de macroalgues telles les caulerpes, d’autant que leur utilité à extraire les nitrates et leur esthétisme dans un bac n’est pas discutable. D'abord il n'est pas normal que les macroalgues se développent autour des coraux, dans leur milieu naturel la plupart sont limitées à une zone d’herbiers et ne sont pas une partie du récif en lui-même. De plus, les coraux sont réellement gênés par les algues parce que ces dernières finiront par les envahir par la suite le corail, leur croissance rapide étant problématique pour la concurrence de l’espace disponible. Les algues peuvent également produire des composés chimiques qui empêchent la croissance de corail. Pour ceux qui ont visité certains des aquariums publics logeant des algues, ils auront remarqué un aspect jaunâtre de l’eau, cela étant également le résultat des substances produites par les algues. Cette coloration réduit la quantité de lumière qui pénètre dans l'eau et limite la capacité du corail à prospérer. Il est donc recommandé, pour la réussite d’un bac récifal, de maintenir ces algues hors de l’aquarium principal et de les loger dans un refuge. Il faut savoir que la raison principale d’échec et d’abandon chez les récifalistes vient du fait d’un problème d’algues !

Diverses macroalgues :

Refuge :


La meilleure manière de se débarrasser des algues est de limiter leur introduction dès le début. En effet, dès l’introduction des premières pierres vivantes, il faut de suite essayer à limiter les conditions qui augmentent la croissance d'algues. Les algues exigent une certaines sources nutritives pour prospérer, celles qui prédominent sont les nitrates et phosphates. Ces aliments sont le résultat des processus du métabolisme et décomposition, mais peuvent également être trouvés dans le sel synthétique ou l'eau du robinet. Le soin devrait être pris en choisissant un sel de sorte qu'il ne contienne pas de phosphate ou de nitrate. Dans le cas de l'eau du robinet, si la présence de NO3 ou de PO4 est détectée, il s’avèrera nécessaire d'employer une méthode pour les enlever, par exemple l’osmoseur qui de plus permet de filtrer les métaux lourds. Les valeurs pour les nitrates et phosphates doivent être proches de zéro autant que possible.

Petite invasion d'algues :

Il est recommandé de garder des niveaux de nitrate et de phosphate aussi bas que possible, de préférence à zéro. Même lorsqu'un seul de ces composés sort de l'équilibre, un type particulier d'algues peut commencer à prédominer. Dans le système de Mike Paletta, ce dernier a constaté un rapport suivant les niveaux nutritifs et la croissance d'algues. Quand le niveau de phosphate est plus élevé comparé aux nitrates, les Bryopsis prédominent, inversement ce sont les algues filamenteuses formant un gazon qui prospèrent. Puisque aucun amateur ne peut maintenir un biotope comparable à celui de l'océan, il est nécessaire d'utiliser des moyens spécifiques pour ramener le taux de nitrate et de phosphate suffisamment faible, permettant ainsi de garder le contrôle sur la croissance des algues. Pour réduire le niveau de nitrates plusieurs méthodes peuvent être utilisées, comme l'utilisation de filtres pour dénitrifier, de refuges de boue avec caulerpes, dénitrateur sur soufre (DAS pour Dénitrateur Autotrophe sur Soufre), lits de sable épais (DSB pour Deep Sand Bed) ou effectuer des changements d’eau plus conséquents sur une période plus courte. Les filtres de dénitrification ont été utilisés en aquariophilie marine et récifale pendant longtemps, les filtres à débit continu pouvant de manière significative réduire le niveau de nitrate. Ces filtres utilisent les bactéries anaérobies pour convertir le nitrate en azote. Ces bactéries sont maintenues dans une chambre exempte d'oxygène et leur source d’énergie est fournie sous forme d'alcool ou de solution de sucre pour nourrir leur activité. Les deux méthodes les plus utilisées sont les DSB et les refuges algales annexes comprenant des caulerpes sur lit de boue. L’utilisation du DAS basé sur le soufre sur lequel la population des bactéries anaérobies s’alimente vient des Etats-Unis, sa popularité s’est vite répandue en Europe pour sa simplicité d'utilisation mais plus en adéquation avec les aquariums marins où ne sont maintenus que des poissons (FO pour Fish Only).

Bryopsis :

Lit de sable épais (DSB) :

Dénitrateur autotrophe sur soufre (DAS):


Malheureusement aucune de ces méthodes pour la dénitrification n'a beaucoup d'impact sur l'enlèvement de phosphate. Le phosphate est un composé problématique parce que c'est non seulement une source nutritive pour les algues, mais il agit également en tant qu'inhibiteur pour la calcification, ce qui empêche la croissance du corail. Le phosphate est présent dans l'aquarium sous deux formes : inorganique (orthophosphate) et organique. Malheureusement il est difficile de mesurer cette dernière forme avec les kits de mesures traditionnels. De plus, elle peut être consommée par des algues aussi rapidement qu'elle est libérée, ainsi à la lecture d’un test on mesure un niveau bas voire nul alors qu’il y a toujours une présence significative de phosphates. Par conséquent, pour la plupart des amateurs, le meilleur moyen de déterminer la présence de phosphates est d'observer la croissance des algues.

Heureusement on trouve sur le marché divers produits permettant de réduire le taux de PO4. Ces produits sont à base d’oxyde d’aluminium sous forme de billes ou bien sous forme de résine d’alumine. Mike Paletta a employé plusieurs de ces composés pour pouvoir faire une étude comparative. Selon sa propre expérience et en raison des résultats de ces études, il utilise exclusivement RowaPhos. Ce composé est une forme traitée d'hydroxyde ferrique, dans ses bacs c'est le seul produit qui lui a permis de contrôler les algues Bryopsis malgré une charge organique élevée et une alimentation lourde. Il est facile de prévoir le remplacement du produit, sa saturation de capacité de traitement se traduit par l’apparition de blocs minuscules de Bryopsis, après remplacement du produit l’algue finit par disparaître au bout d’une semaine ou deux.
Pour plus d’explications il est intéressant de lire ce topic et cet article : topic / article.


Comme mentionné ci-dessus, il est nécessaire de garder le niveau des sources nutritives très bas dès le début, en effet il est plus facile de le maintenir bas que de le réduire une fois que les sources nutritives ont atteint un niveau critique. Cela commence par les pierres vivantes, elles ne doivent pas être immédiatement introduites dans le bac, à moins que les déchets qu'elles produisent puissent être facilement enlevés. En effet, suite au long voyage souvent à sec qu’elles parcourent, une partie des animaux présents sur les pierres vivantes meurent ce qui engendre une pollution et par ce biais une manne nutritive pour les algues indésirables. Ainsi, la première étape est de permettre à ces pierres d’être « traitées », de sorte que les animaux morts puissent être enlevés pour ne pas apporter une pollution au bac. Pour conditionner les pierres vivantes il faut les placer au préalable dans un récipient, une bassine voire une grosse poubelle suivant la quantité, où de l'eau de mer neuve et à température a été préparée. Le récipient ne devra pas recevoir un éclairage trop fort pendant cette période d’acclimatation et l'eau doit être brassée avec une ou plusieurs pompes. En outre, tout animal mort trouvé sur la roche devra être enlevé avec une brosse ou en soufflant dessus avec le rejet d’une pompe. Pendant cette période les pierres vivantes peuvent avoir une légère ou forte odeur de décomposition. Après deux semaines, un changement d’eau de l’ordre de 20% devrait être entrepris pour enlever les détritus qui se sont déposés sur le fond. Une fois que le niveau de nitrates a chuté à zéro, normalement au bout de deux à quatre semaines, et qu’il n’y a plus rien en décomposition sur la roche, l’introduction des pierres vivantes dans le bac peut être fait. Maintenir un taux bas de NO3 pendant cette période d’acclimatation, enlever les détritus accumulés et sédiments produits par les pierres vivantes permet un développement minimum des microalgues sur la roche. Après introduction des pierres dans le bac et au bout de 2 semaines, un gros changement d’eau peut être effectué et l’emploi de résine anti-phosphate peut être effectué pour maintenir les niveaux de NO3 et PO4 aussi bas que possible.

Pierres vivantes prêtes à l'inspection :



FIN DE LA PREMIERE PARTIE


Origine des textes :


« Controlling Problem Algae in the Reef Aquarium » par Mike Paletta


Liens :


http://www.marinedepot.com/homepage.asp

Un délice : la spiruline

Rubrique : Astuce
Auteur :N_Dadou
Niveau : Débutant

Il y a peu encore, JLC nous parlais de spiruline dans son article : une nourriture "maison".
Evidement, il nous montrait une jolie photo d'une boite achetée dans un magasin bio...
Mais aujourd'hui, il existe des flocons de spiruline, et même des cubes congelés...spécialement pour nous, aquariophiles!









Mais, il reste un point d'ombre: qu'est ce que la spiruline, exactement?




Je vais donc tenter de vous présenter cette algue:

Commençons par son petit nom : "cyanobacteria Arthrospira Platensis".
On pourrait penser que cette algue se présente sous la forme de grandes feuilles, mais non, elle est microscopique et se présente sous la forme d'un petit ressort long de 3 millimètres à peine.
Elle vit dans une eau saumâtre, basique, peu profonde et très ensoleillée entre 25 et 30°C.
Cette algue est essentiellement utilisée dans l'alimentation animale, les régimes (Sli..f..st et vous perdrez du poids), et les cosmétiques.
C’est l’aliment le plus riche actuellement connu en protéines (60 à 70% en poids sec) et ces protéines sont d’excellente qualité puisqu’elles contiennent tous les acides aminés essentiels.
On lui reconnait également bien des vertus pour l'homme, ce qui ne doit pas être très différent pour les poissons.

Un point important n'a pas encore été traité... est ce bon, au goût?
En effet, ce n'est parce que c'est bon pour la santé que vous avez envie d'en manger.
N'ayant que peu de magasin bio près de chez moi, je n'ai pas encore gouté, de plus mon avis serait bien trop subjectif pour être valable, cependant celui de mes poissons beaucoup moins: il se jettent dessus quitte presque à sortir du bac ( il faut dire que 3 à 5 nourrissages par jours, ils doivent mourir de faim ;-D)
Coté pollution de l'eau, aucun réel changement depuis le début de sont utilisation, il y a plus d'un mois.

En conclusion, cette algue, aussi petite qu'elle soit, est un concentré de protéine, de fer, et d'anti-oxydant: c'est à dire tout ce qu'il faut pour être en forme...
Elle semble grandement appréciée par les poissons, mais aussi les étoiles de mer, et même les oursins.

Le Corail Bleu

Auteur: Alexandre
Rubrique: échos des récifs étrangers
Niveau: tous

En me baladant sur Internet et tout particulièrement sur les sites étrangers, je suis tombé sur des bacs avec des coraux durs de toute beauté.Maintenant tous les goûts sont dans la nature mais les couleurs de ces coraux ne laissent pas indifférents et les bacs étant tellement chargés en SPS qu’il est normal de se poser quelques questions.Mais comment font-ils ? quels sont leurs secrets ?...

Une petite photo pour vous mettre en appétit :

Impressionnant non ?

Allez, on continue.Je suis tombé sur ce post de ce forum http://reefcentral.com/forums/showthread.php?s=&threadid=971190&perpage=25&pagenumber=1

Et je vais vous faire vivre cette discussion et traduit en Français.

« Toutes les photos que vous allez découvrir appartiennent à des bacs Italiens.Cette méthode qui donnent de si beaux résultats a été inventé il y a 8 ans déjà.La méthode est Berlinoise, un fort brassage, un fort éclairage, un fond à nu, un écumeur très performant, beaucoup de roches vivantes, les paramètres sont particulièrement hauts : Calcium 500 mg/l, Magnésium 1500 mg/l, Kh 14/16, pH 8,2/8,4 et des PO4<0.01.

La croissance élevée est due à l’utilisation harmonieuse d’acides aminés et d’une hormone de croissance humaine appelée le HGH ( Somatropin ).Cette hormone est utilisée par les bodybuilders, les malades du SIDA,...,

Cette méthode de Maurizio est appelée « Corail Bleu » , il faut mélanger cette hormone avec certains fruits de mer.

Bien sûr au fil de la discussion, certains se demandent si cette méthode est vraiment saine ou s’agit t’il d’une future bio-bombe à retardement ?

Quelles vont être les conséquences de l’utilisation d’une Hormone de croissance humaine à long terme ? A vrai dire personne n’a de réponse, alors un conseil ( à éviter et pourtant certains le font )

Définition de l’Hormone de croissance http://fr.wikipedia.org/wiki/Hormone_de_croissance

Il semblerait que cette hormone se « casse » en un nombre incroyable d’acides aminés lors du mélange avec les fruits de mer et augmente la calcification du corail.

Définition des acides aminés http://fr.wikipedia.org/wiki/Acide_amin%C3%A9

Bien sûr cette méthode peut faire peur ( à cause de cette hormone ) qui de toute manière est illégale chez nous et complètement hors de prix !

Alors peut-on s’en passer ? la suite va vous interesser.

Maintenant on trouve deux méthodes :

La méthode « Corail bleu » ( avec HGH )

Et la méthode de « Brogri » (Sans HGH )

Il y a 5-6 types d’acides aminés et certains sont employés pour nos aquariums. Il est important d’avoir une salinité importante 37 pour 1000 et un taux de phosphate le plus bas possible, pour cela certains utilisent Rowaphos avec parcimonie car celui-ci fait chuter le Kh.

Le HGH libèrent certains acides aminés mais l’étude pour les connaître est en cours.

Voici la recette Corail bleu :

5 moules
5 coques
5 huîtres
5 crevettes

1 pillule de Somatropin

On mixe le tout et on congèle en petits cubes, le tout utilisé hebdomadèrement.Le Kh est très élevé, et pour éviter la précipitation, le taux de magnésium doit aussi être très haut.

Un taux de Strontium aux alentours de 30 permet semble t’il d’avoir des coraux avec les polypes bien déployés

Paramètres ciblés :

iode 0.06
Sr 30

La recette de Maurizio

5 moules
5 coques
5 huîtres
5 crevettes

1 pillule de somatropin
une cuillère à soupe de fructose
250ml d’eau osmosée

La pillule de Somatropin coûtent 80 euros.

Le fructose est utilisé comme source de carbone pour les bactéries.

La pillule de Somatropin n’est pas obligatoire et je trouve de toute manière complètement immoral, je donne la recette car en Italie, cela semble autorisé ( bizarre )

Allez une autre recette :

5 huîtres
5 moules
5 coques
5 crevettes
1 cuillère à soupe de sucre
200ml de d’eau osmosée
10g d’ algues rouges (Bisck emploie la marque de Julian Sprung)
et/ou 10g de Spiruline, 10 g de Nori

S’assurez que tous les ingrédients soient frais, et ne pas employer d’aliments surgelés, mettre les aliments dans le mixeur durant 5 minutes puis laissez refroidir 2 minutes puis 5 minutes de mélange, laissez refroidir à nouveau puis 5 minutes de mélange.( certains mettent des glaçons pour refroidir ) Le refroidissement évite que les aliments se mettent à cuire à cause des pales du mixeur.Si c’est cuit, c’est foutu !

Ensuite faites-en des glaçons de 15 ml et congelez le tout.Commencez la première semaine par ¼ de cube pour 400 litres.Vérifiez vos taux de Phosphates et de Nitrates pour voir si vous ne polluer pas trop votre bac.

Quand vous nourrissez vous devez stopper la production d’écume, dans ce cas ne pas couper l’écumeur mais retirer juste la coupelle. Remettez là le matin, de cette manière vous continuez de bien oxygéner l’eau de votre aquarium.

A la place du HGH certains utilisent un complément d’alimentation vendu dans les magasins bio, le GLN (L- Glutamine ) et on obtient ainsi de bons résultats.

Certains utilisentaussi ce produit http://reefstar.de/english/aminos_eng.htm à la place du HGH, 2 heures avant de distribuer la mixture de fruits de mer. Mais il en existe bien d’autres comme celui- là par exemple (http://www.grotech.de/FRANCE/ENGLISH/index.php?c=1&s=vitaminom ) Cela permettrait de mettre en appétit les coraux et de faire ressortir leurs polypes.

Avec cette méthode certains ont vu leurs accropora prendre 40 cm en un an et tous les coraux durs ou mous grandissent très rapidement.

Pour ma part je n’ai jamais testé car la méthode est bien risquée et doit être utilisée que par des aquariophiles expérimentés.Les taux de Kh, Ca,Magnésium,..., doivent être très élevés car la consommation par les coraux semblent très importante et c’est vraiment très risquée pour le néophyte !

Cette article est uniquement là pour vous faire découvrir ce qui se passe chez nos amis Italiens et depuis peu le procédé est repris par les américains.Voici quelques photos de bacs qui utilisent cette méthode, attention l’abondance de SPS peut faire peur !

Voilà deux photos d’un même bac avec 10 mois de différence !